Exposition
Let's be crazy take my hand
Abstraites mais pas trop, les entités qui parlent ont des origines incertaines et flottantes (billes ? points ? pois ? visages gommés ?). Le vide tout autour permet la projection. Tous les décors sont permis, toutes les époques aussi. En Globish passe-partout plutôt qu'en English, pour continuer à brouiller les pistes.
Les réseaux sont le bain originel de ces dessins. Avec cet objectif initial : être rapide et aussi immédiat que possible. En un mot, fluide. Les outils, un stylo-bille noir et un carnet commun, sont réduits au plus efficace. Et la publication en ligne dans la foulée, dans un même mouvement.
Exposés pour la première fois, ils s'accumulent soudain et connaissent l'inverse de la fragmentation de leur diffusion initiale. Et alors, ça raconte quoi, tous ces fragments ? Que se passe-t-il entre ces cases sans liens entre elles ? Il y a une histoire à se raconter, sans doute, entre les lignes de ces êtres sans bras qui invitent à les prendre par la main.